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économie La Réunion
Le PIB est de 33,6 milliards de francs en 1992. Le PNB 1995 (source "Atlas Eco") est estimé à 29,2 milliards de francs.

Principales ressources :
l'agriculture (canne à sucre, rhum, essences végétales), mais aussi la pêche. La Réunion exporte surtout son sucre et son rhum (essentiellement vers la métropole et le Royaume-Uni) et importe (en grande partie de métropole) produits alimentaires, machines, produits minéraux et matériel de transport, énergie.

L'industrie et l'artisanat poursuivent leur développement, sauf en ce qui concerne le bâtiment et les travaux publics.

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Mais la Réunion possède une valeur sûre : sa beauté. Le tourisme est, sur l'île, un secteur en développement. La fréquentation hôtelière est en progression régulière depuis plusieurs années.

Si la Réunion bénéficie aussi de l'attrait suscité par les autres îles de l'Océan Indien (Seychelles, île Maurice et Madagascar), elle offre à ses visiteurs, outre sa richesse culturelle et son littoral, un présent qui lui est propre : le "grand spectacle" de ses montagnes et de son volcan en activité.

AGRICULTURE

L'agriculture occupe environ le quart de la surface totale du département.

La culture de la canne à sucre (environ 30.900 hectares, soit 50 % des terres cultivables) est primordiale dans le secteur agricole de la Réunion. Les usines sucrières et les distilleries sur place transforment la récolte de cannes respectivement en sucre et en rhum.La production de sucre est de l'ordre de 200.000 tonnes.

Après un doublement en 1993, la production de rhum de la Réunion atteint 70 000 hectolitre d'alcool pur (HAP). Les exportations de sucre ont représenté 655 MF en 1995.

Les autres productions agricoles traditionnelles sont la vanille, les essences à parfum (géranium, vetyver, ylang-ylang).

L'importance économique de ces cultures traditionnelles régresse inexorablement depuis de nombreuses années.

Par contre l'élevage s'est développé et a fourni en 1995, 108 000 hl de lait, 10 179 tonnes de viande porcine (55% de la consommation locale) et 827 tonnes de viande bovine (20%).

Son développement se poursuit grâce à une politique de pâturages en altitude, et notamment au programme d'aménagement des Hauts de la Réunion où réside un cinquième de la population de l'île et où les activités agricoles, pastorales et forestières se multiplient.

PECHE

Il existe deux catégories de pêche : la pêche artisanale, et la pêche au large dite industrielle.

Quatrième produit d'exportation (après le sucre, le rhum et les essences à parfum), la pêche a représenté des prises de 4 800 tonnes en 1995.

La pêche artisanale côtière est faible (314 unités armées en 1995 et ayant obtenu 1 239 tonnes de prises), en raison de l'absence de plateau continental autour de l'île.

En revanche, la pêche industrielle au large, notamment celle de la langouste aux abords des îles Saint-Paul et Amsterdam, ainsi que la pêche industrielle, pratiquée par deux armements basés à la Réunion - la Société Anonyme de Pêche Maritime et de Ravitaillement (SAPMER), et la Compagnie Maritime des Terres Australes (COMATA) - participent au redéploiement de l'activité sur la zone de Kerguelen, dont la Réunion constitue la base arrière.

Les prises ont augmenté en 1995 avec 3 072 tonnes (dont 423 tonnes de langoustes).

La Réunion a également une activité d'entreposage de poissons (thons et autres espèces) s'adressant notamment à la pêche thonière des palangriers asiatiques.

INDUSTRIE ET ARTISANAT

L'agro-alimentaire domine l'industrie réunionnaise.

Entre 1987 et 1992, la croissance de l'appareil industriel réunionnais a été rapide, notamment à la faveur de la loi de défiscalisation.

Le nombre d'entreprises a progressé en moyenne de 10% par an sur la période. Le secteur industriel (hors BTP) emploie 10% des effectifs salariés.

L'industrie réunionnaise est principalement composée de petites et moyennes unités (prépondérance de l'agroalimentaire) dont l'effectif moyen se situe autour de 30 salariés. Aucune entreprise industrielle du département n'emploie plus de 500 personnes.

En ce qui concerne l'artisanat, 7 585 entreprises étaient inscrites au registre des métiers de la Réunion en 1995, réparties principalement dans l'alimentation, le bâtiment, les métiers du bois, la mécanique, les textiles et cuirs et la beauté. Ces entreprises ont représenté 22 265 emplois.

TOURISME

Le tourisme est depuis quelques années un secteur en forte expansion à la Réunion.

A la fin de l'année 1995, il est recensé 44 hôtels classés pour un total de 1888 chambres. La Réunion offre aussi 383 chambres non-classées, quatre villages vacances (230 chambres), 94 gîtes ruraux, 12 gîtes de montagne, 18 gîtes d'étape et 175 chambres d'hôtes.

A noter également l'existence de 3 auberges de jeunesse (92 lits) et 3 campings (1 470 emplacements). Le nombre de touristes poursuit sa progression (217.400 touristes en 1992 et 242.000 en 1993, 262 000 en 94 et 304 000 en 95) profitant de la saison sèche à la Réunion qui correspond à l'été des pays européens tempérés.

Ce département dispose, il est vrai, d'un potentiel touristique très varié entre les activités sportives et nautiques (dont la pêche au gros), les aéroclubs, les séjours en montagne dans les gîtes de la région des Hauts de la Réunion, la visite des cirques formés dans les cratères des volcans éteints et le volcan du Piton de la Fournaise (2.631 mètres).

La multiciplité des cuisines locales (chinoises, créoles, indiennes et françaises) proposées par les restaurants de l'île est un agrément supplémentaire qui n'échappe pas non plus aux visiteurs.

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