Les premiers occupants de la Nouvelle Calédonie étaient des populations d’origine Mélanésienne, les ancêtres des Kanaks (ou canaques) actuels. Ils seraient apparus il y a 3500 ans en provenance du Sud-Est Asiatique. On appelait les caloches les habitants européens de l’île.
C’est James Cook (navigateur Anglais) qui découvre la Nouvelle Calédonie le 4 septembre 1774, il est le premier Européen à mettre les pieds sur l’île lorsqu’il explore pour la deuxième fois le Pacifique. Il nomma l’île New-Caledonia en hommage aux paysages de la Calédonie écossaise, pays natal de James Cook.
La France ne voulait pas laisser les anglais seuls dans le pacifique, c’est pourquoi elle a pris possession de la Nouvelle Calédonie. C’est en 1843 que des missionnaires Français prennent le pouvoir du territoire, la nouvelle Calédonie devient alors colonie Française.
Dès 1844, les premiers militaires Français arrivent sur l’île et commencent à massacrer des indigènes pour prendre possession de l’île. Cette colonie n’attire pas beaucoup de colons puisqu’elle se situe à 4 mois de bateau de la métropole. Des embarcations françaises furent attaquées par le Canaques qui tueront et dévoreront des matelots et officiers, c’est là que les conflits débuteront entre canaques et caloches. Pour les Européens les canaques ne sont rien d’autres que des animaux sauvages. Pendant plus d’un an, la révolte des canaques est sanglante.
Deux cultures, deux populations s’opposent sur la répartition des terres. Les Français veulent prendre possession des terres pour s’enrichir alors que les indigènes tiennent à garder ces propriétés qui pour eux appartiennent à leurs ancêtres. En moins de 10 ans, la propriété Européenne s’étendra de 1000 à 230 000 hectares. C’est en 1946 qu’est voté le droit de vote pour tous et le droit à la citoyenneté Française aux canaques.
Le capitaine de vaisseau Tardy de Montravel gèrera cette nouvelle Colonie, il fondera Port-de-France qui sera rebaptisé par la suite Nouméa en 1866. La nouvelle Calédonie servira pendant longtemps de colonie pénitentiaire, des convois de condamnées arriveront sur l’île à partir de 1864. Ils atteindront les 14 358 condamnés en 1875. On fermera le bagne par la suite car il sera vu comme un frein au développement économique de l’île.
Les canaques se révoltent à nouveau en 1917 et proclament leur indépendance et autonomie, malheureusement rien ne résout le confit Canaque et Caldoches. L’accord de Matignon sera signé en 1988 et apportera justice en matière de répartition des pouvoirs. La France organisera trois référendums entre 2013 et 2018 pour décider de l’indépendance ou non de la Nouvelle Calédonie.
C’est en 1946 qu’est voté une loi sur le droit de vote des indigènes ainsi que le droit à la citoyenneté Française. En 1969, les capitaux affluent, les canaques quittent leurs campagnes pour venir travailler dans les villes, malheureusement ce pic économique ne durera pas longtemps. Les canaques seront les premiers à être au chômage par manque de diplômes. Le gouvernement mettra donc les moyens nécessaires pour reconquérir les terres de leurs ancêtres avec un meilleur moyen de scolarisation.